En s’appropriant le conte d’Andersen et en le détournant in extremis de sa terrible fin, la Compagnie Premier Acte a souhaité emmener la petite marchande d’Allumettes sur les traces d’une destinée plus certaine, avec l’adjonction d’un personnage inattendu. Au moment où la mort s’apprête à commettre l’irréparable, l’histoire rebondit en effet avec l’arrivée impromptue d’un autre orphelin livré à lui-même, le petit Gavroche de Victor Hugo, qui s’apprête à rejoindre la barricade, là où l’attend la fin de son histoire. En sauvant la vie à cette petite réfugiée venue d’un pays lointain et livrée à elle-même, il fait prendre conscience aussi, au public qui l’observe, qu’un enfant n’est pas fait pour être battu et qu’il a des droits et des rêves à accomplir. Que pour subsister dans ce monde, il faut parfois se battre…